SAMOURAI

Le mot « samouraï » s’est imposé en Occident au 19e siècle pour désigner les guerriers japonais.

Le samouraï est un membre de la classe des guerriers qui existait à l’époque féodale du Xe siècle environ au XIXe siècle, jusqu’en 1868 qui marque la fin de la période Edo et le début de l’ère Meiji.

Samouraï dérive du verbe saburafu signifiant « servir » : le samouraï est à l’origine un serviteur. Mais dès le 12e siècle, c’est un serviteur armé, membre de l’escorte d’un puissant.

A côté de samouraï, on trouve le terme bushi. Vocable plus noble, car il est composé de bu qui signifie brave, et de shi qui, en chine, désigne un homme lettré et sage. Un bushi est donc un guerrier. Samouraï et bushi deviennent peu à peu synonymes.

Le samouraï peut être comparé à une arme de guerre de précision. Il est aussi froid que la lame de son sabre.

Risquer sa vie ne lui fait pas peur, du moment que des bénéfices lui sont promis. En effet le guerrier japonais ne combat pas pour le plaisir mais bien pour son profit personnel. Le but du « jeu » est donc de s’emparer des biens de l’ennemi désigné, qu’il est cependant nécessaire d’éliminer au préalable…

Le combat s’engage selon des règles bien précises :  Avant de frapper un ennemi, il est d’usage de lui dire son nom, et lui faire dire le sien : c’est alors que prendre sa tête devient un exploit mémorable ! Prendre une tête sans nom, de quoi cela vous servirait-il ?

Au combat, l’attitude du samouraï n’est pas toujours honorable. Tous les coups sont permis.

On est loin du bushido idéalisé des temps modernes.

HAGAKURE LE LIVRE DU SAMOURAÏ


Ce texte-fleuve expose l'essentiel du bushido
C'est une compilation des pensées et enseignements de Jōchō Yamamoto (1659-1719), ancien samouraï vassal de Nabeshima Mitsushige